Lettres & Langues et Cultures de l’Antiquité
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Site Lettres et Langues anciennes de l’académie de Lyon.

Quelques conseils bibliographiques

Vous trouverez ci-joint quelques conseils bibliographiques d’Anne Vibert, Inspectrice Générale.

Article mis en ligne le 25 mars 2014

Voici tout d’abord des références d’ouvrages, récemment parus, qui intéressent notre discipline :

• Michelle Béguin (dir.), L’Oral a la parole. Pratiques de l’oral au collège, Scérén-CRDP de l’académie de Versailles, 2013
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Organisé autour de trois pistes : les pratiques qui visent l’oral en lui-même, celles qui oralisent un texte écrit et celles qui font de l’oral un outil d’accès et d’aide à l’écrit, l’ouvrage présente un éventail très riche d’activités et d’exercices expérimentés en classe.
Et pour prolonger la partie de l’ouvrage consacrée à l’oralisation des textes, vous trouverez joint à ce message le règlement du concours de récitation organisé par la BNF "jeu autour du je" : aller sur le site

En ce qui concerne l’étude de la langue, deux parutions :

• Olivier Bertrand et Isabelle Schaffner (dir.), Enseigner la grammaire, Editions de l’Ecole polytechnique, 2013
Ce recueil, issu du colloque organisé par le Département des Langues et Cultures de l’École polytechnique les 15 et 16 novembre 2012, propose de faire un état des lieux concernant la question de l’enseignement et de l’apprentissage de la grammaire du français. Il s’agit ici d’envisager de nouvelles perspectives sous des angles interdisciplinaires issus de travaux linguistiques, didactiques, sociologiques, historiques et de voir en particulier de quelle manière sont utilisées les grammaires en fonction des contextes d’apprentissage.

Un ouvrage consacré à l’enseignement du lexique, qui était au centre des journées de mars 2013 :
• Marie Berthelier et Marie-Laure Elalouf, Enseigner le vocabulaire au collège. Recherche-Pratiques de classe-Outils, Delagrave, 2013
Vous trouverez un note de lecture très complète de l’ouvrage sur le site de l’AFEF :
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Toujours sur l’enseignement du lexique, l’ouvrage suivant :
Garcia-Debanc Cl., Masseron C. et Ronveaux C. (sous la direction de), Enseigner le lexique, Presses Universitaires de Namur, 2013, 300 p., est disponible en ligne dans les archives ouvertes de l’université de Genève : aller sur le site.

Une parution consacrée à la refondation des langues anciennes :
• Dominique Augé, Refonder l’enseignement des langues anciennes : le défi de la lecture, ELLUG, collection Didaskein. 2014. Aller sur le site.

En outre notre collègue Marie Saint-Michel a créé un agrégateur de sites, à partir des flux RSS des sites académiques, qui nous permet de prendre connaissance sur une seule page des dernières parutions : aller sur le site.

• « L’expérience du sujet lecteur : travaux en cours » dans la revue Recherches & Travaux, n° 83 / 2013.
Qu’il soit savant ou débutant, tout lecteur refabrique le texte qu’il lit. La variété de commentaires de grands écrivains sur La Chartreuse de Parme par exemple l’atteste. La subjectivité créative du récepteur alimente les interprétations mais aussi le plaisir du lecteur : plaisir d’éprouver la tension narrative d’un récit, la connivence paradoxale avec un texte polémique, plaisir de reconstituer la figure de l’écrivain, ou plaisir esthétique enfin. Enseigner la littérature c’est, dans cette perspective, former la subjectivité créative des lecteurs. Il n’est plus question de lecteurs modèles, programmés par l’auteur, mais d’expériences scolaires ou privées, individuelles et collectives. L’objectif est de permettre aux apprentis lecteurs, de la maternelle à l’université, de tisser avec les livres des liens intimes, toujours nouveaux. Ce parti pris implique un renouvellement de l’enseignement qui donne une légitimité aux paroles de tous les lecteurs.

Issus du colloque organisé à Grenoble en juin 2012 sur « le sujet lecteur-scripteur, de l’école à l’université : postures et outils pour des lecteurs divers et singuliers », les dix articles réunis dans ce numéro permettent d’aborder de façon concrète différents genres littéraires, ainsi que des niveaux scolaires variés, du point de vue de la réception par des sujets en formation. Conformément aux méthodes de la recherche en didactique, le volume développe des corpus et des approches variées : analyse d’œuvres littéraires, observation de type phénoménologique des effets d’un texte, construction d’enquêtes en milieu scolaire, interprétation des textes officiels, réflexion méta-didactique.
L’accent porte sur l’articulation nécessaire entre théorie littéraire et vécu subjectif, pour aboutir à la notion d’expérience esthétique.
Vous en trouverez le sommaire ici.

• Bertrand Daunay, Jean-Louis Dufays, Didactique du français : du côté des élèves. Comprendre les discours et les pratiques des apprenants, De Boeck.
L’ouvrage veut se placer du côté des élèves, en montrant comment la didactique du français étudie les discours et les pratiques des apprenants. Ce qui est en jeu, quand on interroge ainsi le point de vue des apprenants, est l’ensemble des sens et des valeurs qu’ils accordent (ou qu’ils pensent accordées par l’enseignant, l’institution, la société…) aux contenus, aux activités, aux dispositifs, aux pratiques des enseignants, aux enjeux de la discipline, selon les niveaux du cursus, les contextes, les composantes de la discipline. Cette question du point de vue des élèves, centrale en didactique du français sur un plan théorique, se justifie également, voire essentiellement, par des considérations éthiques, si l’on considère l’incidence que peut avoir sur la réussite des élèves la manière dont ils perçoivent les apprentissages, et pose des questions méthodologiques, que cet ouvrage veut explorer. Le point de vue des élèves peut être approché de diverses manières. Les auteurs qui ont contribué au présent ouvrage illustrent trois tendances : l’une, majoritaire, consiste à s’interroger sur le « retour » explicite, verbalisé, des élèves à propos des activités scolaires ; l’autre, partagée par un nombre plus réduit de contributeurs, concerne la manière dont les élèves manifestaient leurs capacités, voire leurs compétences, à travers certaines activités ou productions ; à mi-chemin de ces deux tendances, d’autres contributions se sont intéressées aux représentations des élèves ou à leur « rapport à » certains apprentissages.
Sommaire disponible ici.