Lettres & Langues et Cultures de l’Antiquité
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Site Lettres et Langues anciennes de l’académie de Lyon.

Stage LCA collège « Les LCA dans la réforme du collège »
Un stage proposé en janvier 2017
Article mis en ligne le 15 mars 2017

par Clémentine Valette

Présentation de la démarche :

L’évolution des programmes de LCA depuis 2004 invite de manière plus explicite à recourir à des textes et des supports variés pour l’enseignement du latin et du grec au collège.
Or, l’un des enjeux de l’enseignement des LCA est la mise en place, chez les élèves, d’une perception personnelle des limites, dans le temps et l’espace, de la latinité ou de la grécité.
Précaution oratoire : je n’ai jamais eu la chance d’enseigner le grec, sauf en ateliers découverte donc peu de choses sur le grec.
Les divers lieux et temps d’enseignement des LCA permettent également de faire entrer le latin sous des formes variées dans la construction intellectuelle des élèves. On essaiera, autant que faire se peut, d’indiquer ces lieux et ces temps d’enseignement.

L’objectif de cette présentation est donc de proposer des textes et des constructions de séquences qui permettent de faire entrer pleinement le latin tardif et médiéval mais aussi plus récent dans des progressions annuelles de latin, afin de faire prendre conscience aux élèves de la diversité du latin dans ses formes, dans ses locuteurs, dans ses destinations, mais aussi dans les supports matériels permettant de transmettre cette langue et cette culture.

Plan de l’intervention :

L’exemplier fourni qui permet de voir différents textes et auteurs issus de la latinité tardive, du Moyen-Âge ou de la période moderne. Pour chaque auteur, présentation rapide des raisons qui peuvent pousser à les utiliser en classe, présentation de l’œuvre étudiée, un ou plusieurs textes avec propositions d’activités et d’intégration dans des séquences de travail et enfin une ouverture sur la matérialité du texte.

I) Charlemagne, empereur héritier des Romains

A) Mise au point historiographique / bibliographique

Bührer-Thierry, G. – Mériaux Charles, La France avant la France 481-888, Paris 2010 : l’une des synthèses les plus récentes sur l’Histoire de France. Voir plus précisément les p. 329-355.
Brunhölzl, F., Geschichte der lateinischen Literatur des Mittelalters, Munich 1992 ; trad. Histoire de la littérature latine du Moyen-âge, Turnhout 1996.
Edition récente de la Vita Karoli aux Belles Lettres (2014)

B) Pourquoi Eginhard ? Pourquoi Charlemagne ?

S’intéresser au personnage historique qu’est Charlemagne permet de mener une réflexion sur plusieurs plans :
⦁ Précurseur d’une forme d’union de territoires sous sa houlette, près de 1200 ans avant la construction européenne.
⦁ Un empereur qui se vit comme le continuateur de l’Empire romain, 300 ans après la déposition de Romulus Augustule.
⦁ Un personnage mythique, que les élèves associent traditionnellement à « l’inventeur de l’école ».
⦁ Un personnage de premier ordre dans la période du haut Moyen-Âge, à l’origine de ce que l’on appelle la « renaissance carolingienne », renaissance linguistique, culturelle et intellectuelle.
Or, la biographie composée par Eginhard quelques années après la mort de l’empereur en 814 offre un excellent support d’étude pour découvrir ces aspects.

C) Vita Caroli d’Eginhard : quelques mots d’introduction (modèles classiques : Cicéron, Suétone ; visées de l’œuvre : entreprise mémorielle, visée politique)

3 textes proposés : Roncevaux (c. 9) ; portrait (c. 22-23) ; éducation de l’empereur (c.25)

⦁ Roncevaux (c. 9) :
Travail sur les figures héroïques du Moyen-Âge, idéalement dans le cadre d’un EPI LCA en 5e : comparaison entre le c. 9 et la Chanson de Roland : évolution du récit (les ennemis ; l’héroïsation de Roland ; le fonctionnement de la littérature, par expansion). -> 5e

Activité 1 : Matérialité du texte : manuscrit d’Hincmar, copié en 877 à Reims. Paris BN Latin 10758 (disponible sur Gallica).

Fol. 309r : incipit de l’œuvre en belles onciales : Vita Karoli Magni Imperatoris ab Einhardo dictata

Fol. 313r (vue 313 dans Gallica) : début du c. 9 consacré à l’escarmouche de Roncevaux.
Travail sur les noms propres ? Pirenei = pyrenei -> Pyrénées / uuasconicam perfidiam / uuascones -> Basques

Fol. 313v : Hruodlandus britannici limitis praefectus -> Roland, préfet de la marche de Bretagne.

Activité 2 : A l’aide du texte et de sa traduction, relever le vocabulaire de la guerre / du combat.
Résumer en une phrase l’escarmouche de Roncevaux.
Qui fait partie des tués ? Roland.

Activité 3 : Comparaison entre le récit de l’escarmouche dans la Vita Karoli et le récit de la bataille de Roncevaux dans la Chanson de Roland, en bilingue.
Prendre comme support la laisse 86, qui annonce l’embuscade de Roncevaux.
Mesurer les différences : - identité des ennemis (des Basques, nous passons aux Sarrasins, contexte des Croisades, fin XIe s)

⦁ Rôle et place de Roland et d’Olivier : personnages centraux, alors qu’Olivier n’est pas présent chez Eginhard et que Roland est cité parmi d’autres.

Fonctionnement de la création littéraire au Moyen-Âge : par extension et par extrapolation, avec réactualisation des récits afin de les inclure dans un nouveau contexte historique (celui de la Croisade pour La Chanson de Roland).
Le Travail peut se poursuivre par une étude de figures héroïques du Moyen-Âge : Roland et son cor ; les chevaliers de Chrétien de Troyes ; les figures mythiques des romans de la matière romaine ou grecque (Le Roman d’Alexandre, Le Roman de Brut, L’Eneas…)

⦁ Figure d’empereur : Charlemagne héritier des Romains : portrait de Charles (c. 22-23)
Travail sur les figures d’empereurs : comparaison avec d’autres portraits d’empereurs romains faits par Suétone : Auguste et / ou Néron. Lecture analytique comparative pour faire ressortir les modèles classiques : Cicéron, Tusculanes et Suétone, Vie des douze Césars -> 3e, en enseignement de complément.

 Langue : travail sur l’ablatif de qualité et les expansions du nom permettant le portrait de l’empereur.

 Modèle romain : quelles habitudes antiques sont encore en cours à l’époque de Charles (les bains, les vêtements du sacre impérial) ?

 Mais empereur franc : la passion pour la chasse et pour une alimentation carnée ; les vêtements francs ; les cheveux.

 Importance des modèles romains : place du portrait (à la fin de la Vita) et surtout, on retrouve les mêmes points d’intérêt que chez Suétone : la santé, la taille, la corpulence, description du visage avec des notations régulières sur les habitudes de vie.
A comparer à un portrait d’empereur (Auguste ou bien Néron par exemple).

Autre Matérialité du texte : Titulature impériale et renovatio Romani Imperii
Utilisation d’un autre medium de transmission : la numismatique
Article de référence : Jean Lafaurie, « Les monnaies impériales de Charlemagne », Comptes-rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 122-1 (1978), p. 154-176. Travail de comparaison à mener avec des monnaies de l’Empire, par exemple Auguste.
Titulature héritée des Romains, mais avec mention supplémentaire de la « religio christiana ». -> 3e

⦁ Charles, inventeur de l’école ? (c. 25)

Travail sur l’éducation : reprise des modalités d’enseignement de la latinité classique et application à un homme mûr. Occasion de tordre le cou à l’idée selon laquelle Charlemagne aurait inventé l’école et en même temps, mise en place de l’idée d’une rénovation carolingienne avec disciplines enseignées. -> enseignement de complément, 5e

 Un apprentissage commencé à l’âge adulte.
Langues étrangères : pourquoi le latin et le grec ? Véhicules de communication, encore aux VIIIe-IXe siècles, avec la papauté, mais aussi avec l’empereur byzantin. Relations diplomatiques importantes.
Les artes liberales : trivium et quadrivium, héritages antiques. Que préfère Charles ?
La question de l’écriture : Charlemagne savait-il écrire ? Voc du matériel d’écriture. S’il ne savait pas écrire, comment apprenait-il ? Importance de l’oral dans l’apprentissage antique et médiéval.

 L’invention de l’école : non, un intérêt pour la culture. En revanche, rôle important de législateur qui visait à créer un centre d’apprentissage dans chaque diocèse.

Transition : livre de chevet de Charlemagne : La Cité de Dieu d’Augustin.
Citation : « Delectebatur et libris sancti Augstini praecipueque his qui De ciuitate Dei praetitulati sunt », c. 24.

II) Augustin, trait d’union entre l’Antiquité et le Moyen-Âge

A) Mise au point bibliographique

Augustin, La Cité de dieu, introduction : G. Bardy, édition : B. Bombard, A. Kalb, traduction : G. Combès, BA 33-37, Paris 1959.
P. Brown, La Vie de Saint Augustin, traduction : J-M. Marrou, J. Trierweiler, Paris 20012.
A. Fitzgerald, M. Vannier, S. Lancel dir., Saint Augustin, la Méditerranée et l’Europe, IVe-XXIe siècle, Paris 2005.

B) Pourquoi faire lire Augustin aux élèves ?

La Cité de Dieu, texte fondateur du christianisme politique. Permet de faire comprendre la question de la christianisation de l’Empire. Deux thèmes du programme de 3e entrent en jeu ici : d’une part les figures d’empereurs telles qu’elles sont mises en lumière par les historiens antiques ; d’autre part la question religieuse dans l’Empire romain, entre polythéisme et monothéisme.
Augustin est l’homme de l’empire romain chrétien.
Par ailleurs, c’est une figure absolument majeure de tout le Moyen-Âge et il semble intéressant de montrer aux élèves que Cicéron n’est pas le seul à avoir traversé le temps…
Sujet un peu délicat que celui du christianisme politique… Et en même temps, c’est l’occasion de discuter laïcité avec les élèves…
Programme d’Augustin : moraliser la pratique du pouvoir impérial en proposant une morale d’action au gouvernant. Mais pas seulement, il s’agit aussi de replacer l’exercice du pouvoir dans le cadre d’une eschatologie qui rend le pouvoir provisoire, subordonné à un autre règne. C’est radicalement différent de la conception proprement antique et romaine du pouvoir. Le pire qui pouvait arriver à un empereur, c’était la damnatio memoriae, désormais il s’agit de vivre dans la perspective de la vie éternelle.

C) De ciuitate Dei d’Augustin

Quelques mots d’introduction : œuvre fondamentale de la littérature patristique, écrite entre 413 et 427. 2 parties : I-X : réfutation des opinions vaines du paganisme (honorer les dieux païens pour obtenir le bonheur dans cette vie ou bien le bien de l’âme) ; XI-XXII : défense et illustration de la vérité de la foi chrétienne (origine, développement et fin des deux cités, cité de Dieu Jérusalem et cité terrestre, Babylone). Pose les bases d’une pensée chrétienne, dans laquelle le politique ne saurait être la seule fin du monde des hommes.

Texte V, 24
Activité 1 : paléographie : Paris NAL 1632, fol. 79v. Repérer les phrases soulignées dans le texte latin.
Travail sur les abréviations (christianos ; esse ; finales en –m ; et esperluette).

Activité 2 : analyse rhétorique du portrait des empereurs chrétiens, à partir du texte latin seul.
 Anaphore

 Phénomène de circularité du texte : reprises de phrase.

 Travail du rythme au sein de l’anaphore : binaire / ternaire.

Activité 3 : Questions à partir du texte en bilingue.
 Cite une phrase, en latin, qui montre qu’une des qualités de l’empereur romain, selon Augustin, est l’humilité.

 Quelle place a la violence dans l’Empire, selon Augustin ?

 Retrouve l’expression de la vie politique romaine dans le texte. -> res publica.

III) Le latin comme langue scientifique à l’époque moderne (XVIe-XVIIIe siècle)

A) Mise au point bibliographique

Histoire des sciences à l’époque moderne, Simone Mazauric, A. Colin, collection U, 2009.
Galilée, le messager des étoiles, Découvertes Gallimard, 1986.
Galileo Galilei, Le messager des étoiles, Seuil, Collection Sources du savoir, 1992.
Descartes, Méditations métaphysiques, édition bilingue, GF, 2011.
P. Guenancia, Descartes : bien conduire sa raison, Découvertes Gallimard, 1996.
Hélène Schmitz, Nils Uddenberg, Linné, le rêve de l’ordre dans la nature, Belin, 2007.
Thierry Hoquet (dir), Linné et la classification des plantes, Les fondements de la botanique, Vuibert, collection Culture scientifique, 2007 (avec traduction en français des œuvres de Linné). (présent à la BM de Lyon, cote 580 FON).

B) Pourquoi recourir à des textes scientifiques de l’époque moderne ?

 Entrée du programme sur la transmission culturelle : ici, le latin est à la fois un vecteur scientifique (langue de communication des scientifiques entre eux, assurant une publicité à leurs découvertes) mais aussi un moyen d’expression fortement ancré dans les habitudes liées au savoir : il s’agit de la langue qui permet de penser.

 Les auteurs choisis occupent tous une place très importante dans l’histoire des sciences européennes, chacun dans des domaines de spécialité variés.

 Dimension européenne et internationale du dialogue scientifique.

 Etude de la notion de révolution scientifique.
Temps de l’étude : deux solutions : enseignement de complément de 3e ou bien EPI avec collègues de science.

C) Trois scientifiques « de langue latine » : Galilée, Descartes, Linné et leurs œuvres

1) Présentation du Sidereus Nuncius de Galilée (publié en 1610) : texte qui rend compte de l’observation des astres avec la lunette qu’a mise au point Galilée. Trois découvertes majeures : la surface de la lune est comparable à celle de la Terre avec des reliefs + découverte des « planètes médicéennes », c’est-à-dire des satellites de Jupiter + observation de la voie lactée et description de son « essence », c’est-à-dire qu’elle est composée d’un amas d’étoiles. Confirmation des théories coperniciennes de l’héliocentrisme.

2) Présentation des Meditationes de prima philosophia de Descartes (1641) : texte philosophique aussi fondateur que le Discours de la méthode. Il s’agit pour Descartes de prouver l’existence de Dieu au cours des 6 méditations proposées. Pourtant, il s’agit aussi d’un texte sur l’acte de penser et la définition de l’être. Initiation à la philosophie avec un texte qui présente d’une part le concept de doute cartésien (à rapprocher de la maxime prêtée par Platon à Socrate, par exemple dans l’Apologie : « je ne sais qu’une chose, que je ne sais rien »). 2e méditation parvient à la maxime cartésienne : « ego sum, ego existo ». Les élèves peuvent connaître l’autre maxime cartésienne : « Je pense donc je suis » du Discours de la méthode, exprimée ensuite en latin dans les Principes de la philosophie.

3) Présentation du Systema naturae de Carl von Linné (publié pour la première fois en 1732 et qui connaît 14 éditions du vivant de l’auteur) : texte qui met en place une proposition de dénomination systématique des éléments naturels (minéraux, végétaux, animaux), sur la base d’un nom double (nomenclature binominale) : genre / espèce. Création linguistique : quel est le latin de la classification binominale ? -> un latin hybride, à la fois inspiré des encyclopédies médiévales et du latin classique. Mais ajout de mots vernaculaires au niveau de l’espèce. Le phénomène de dénomination scientifique s’intègre dans une pensée scientifique tout à fait propre à son époque : le XVIIIe siècle.

D) Matérialité du texte : travail sur les éditions anciennes

1) Galilée : édition princeps de Venise de 1610 (numérisation disponible via Gallica, BNF)
Fol 1r : frontispice de l’édition princeps (Venise 1610)
Texte observation Lune avec dessin
Texte sur Voie Lactée avec dessin Orion
Texte planètes médicéennes
Edition princeps : dessins autographes de Galilée
Fol. 28-29 : texte proposé dans l’exemplier.
Possibilité de travailler à une transcription de l’édition. Remarquer en particulier la permanence des abréviations, que l’on trouvait par exemple à l’époque carolingienne dans les manuscrits. Importance du travail artisanal de dessin (dessins autographes de Galilée). Travail aussi sur la méthode scientifique de Galilée, en particulier sur l’observation des satellites de Jupiter. Dimension politique qui doit assurer la publicité de la découverte : le phénomène de la dénomination de ces corps célestes.
Sur le texte proposé à l’étude :
 Quelle analogie est mise en place ? Lune – planètes médicéennes / Terre – Jupiter. Rôle central du soleil

 Mythologie : le nom des planètes

 Copernic : recherche à faire sur ce scientifique.

 Rôle de Galilée dans la révolution copernicienne.

2) Descartes : édition princeps (Paris 1641) via numérisation Gallica, BNF.

Fol NP : frontispice de l’ouvrage.
Texte proposé : faire repérer les graphies anciennes (s, esperluette, v / u…)
Travail de traduction de la proposition centrale, autour du « ego sum, ego existo »
Initiation à la notion de métaphysique. Pourquoi cette proposition vient-elle fonder une pensée de soi-même ? Proposition non douteuse si exprimée dans les conditions données par Descartes. Quel est l’objet de la réflexion de Descartes ? En quoi la méthode adoptée traduit-elle une préoccupation d’ordre scientifique ?
La philosophie fascine les élèves, c’est un moyen de leur donner un premier aperçu de cette discipline.

3) Linée : édition du Systema naturae (1766-68) 

Travail sur la préface de l’ouvrage qui explique la méthode qu’a choisie Linné pour créer sa nomenclature binominale + programme scientifique.
Fixisme et tentative de lire le plan de Dieu dans la nature. On est donc loin du rationalisme triomphant qui prendra le pas au XIXe s.

 Comparaison entre l’organisation de la nature et de l’armée.

 Volonté de nommer les éléments naturels pour pouvoir en parler d’un bout à l’autre de la planète. A remettre dans le contexte d’un monde dont les possibles se sont considérablement agrandis et multipliés depuis la découverte du Nouveau Monde. Temps des expéditions scientifiques et en particulier en vue de décrire de nouvelles espèces (minérales, animales et végétales).

 Le mythe d’Adam nommant les animaux : remise dans une perspective chrétienne. Cela a été oublié, pourtant la nomenclature binominale est restée en usage.

E) On peut proposer aux élèves de travailler en exposé sur les scientifiques en question (recherche à l’aide d’encyclopédies). Travail de traduction d’un extrait de chacun des textes. Puis mise en commun pour comprendre pourquoi le latin est choisi comme langue et quelles avancées scientifiques ont été produites par ces penseurs.
Ou alors EPI.

Thèmes pour la construction de séquences :

Retrouvez par ailleurs les corpora non classiques et enseignement du latin au collège dans le document ci-dessous :