Lettres & Langues et Cultures de l’Antiquité
Slogan du site

Site Lettres et Langues anciennes de l’académie de Lyon.

Une initiation à la critique littéraire : Les Assises Internationales du Roman à Lyon
Article mis en ligne le 2 décembre 2010

Les Assises Internationales du Roman à Lyon, atelier animé par Isabelle Bory & Miguel Gonzalez. lors du séminaire "Les métamorphoses du livre à l’ère du numérique" ( 22 au 24 novembre 2011)

 1. Cadre, initiateurs et acteurs du projet :

Depuis quatre ans, la Villa Gillet (www.villagillet.net) organise à Lyon les Assises Internationales du Roman, en partenariat avec Le Monde, France-Inter et LYON-PLUS (journal gratuit du groupe LE PROGRÈS). Chaque année, durant la dernière semaine du mois de mai, principalement sous la verrière des Subsistances mais aussi dans d’autres lieux de la ville (bibliothèques, librairies…), sont accueillis plus de cinquante romanciers, venus du monde entier. Ils participent à des tables rondes, des rencontres, des lectures publiques, des entretiens radiophoniques, dialoguent entre eux, puis avec un public d’adultes et de lycéens, débattent sur la littérature, commentent les classiques…

L’académie de Lyon, avec la D.A.A.C. et les I.A.-I.P.R., coordonne avec la Villa Gillet l’organisation pédagogique (et matérielle) de ces rencontres avec "la littérature vivante" et ses principaux protagonistes : écrivains, éditeurs, libraires, journalistes et lecteurs adultes et adolescents.

Les établissements publics et privés participants sont des lycées généraux et/ou technologiques, des lycées professionnels ; se sont ajoutés en 2009-2010 des collèges ; et on envisage en 2010-2011 des écoles primaires aussi.

 2. Calendrier :

Ce partenariat officiel suit un calendrier précis : l’opération A.I.R. est lancée au niveau académique à la Villa Gillet avec le regroupement de professeurs de lycées publics et privés, dès novembre ; ils prennent alors connaissance du projet, de ses enjeux et de son calendrier, ainsi que de la liste des auteurs prêts à participer à l’aventure.

En décembre, les professeurs de lettres, de langues vivantes et les documentalistes communiquent leur choix d’auteur et livre parmi les publications disponibles en français ou en langue d’origine ; les I.A.-I.P.R. attribuent à chaque classe (plus de soixante-dix en 2009-2010) un auteur, un roman. Entre décembre et janvier, la Villa Gillet fournit à chaque classe, avec l’appui des éditeurs, une dizaine d’exemplaires du roman choisi.

On peut considérer que le travail pédagogique en classe démarre dès janvier pour déboucher, début avril, sur la production d’un article critique écrit par les élèves et destiné à être publié dans le journal LYON-PLUS.

Enfin, durant la dernière semaine de mai, les classes sont invitées, dans le cadre des Assises, à voir et écouter, questionner l’auteur du livre sur lequel ils ont travaillé.

 3. L’esprit des A.I.R. :

Mettre les élèves en contact avec « une littérature vivante » :
Il est clair que les A.I.R., dans leur contenu pédagogique, mettent en avant le livre, le roman en tant qu’objet matériel tangible, transportable, et non comme un objet virtuel et numérique : nous n’en sommes pas encore à la généralisation de l’iPad permettant un tournage de page par simple effleurement d’une surface lisse et vitrée !

En tout état de cause, il convient de préciser dès le démarrage de l’action, aussi bien aux élèves qu’à l’administration, ainsi qu’aux parents d’élèves le cas échéant, que l’on va se lancer dans la lecture d’une œuvre vivante, non inscrite au répertoire, généralement en prise avec le monde contemporain et ses questionnements, avec les surprises thématiques ou lexicales qu’elle peut réserver...

Mais il convient aussi de préciser, et c’est un des temps forts du projet, que pour une fois, l’auteur ne sera pas une entité fantomatique mais un être que les élèves vont rencontrer et avec lequel ils vont pouvoir, s’il l’accepte, communiquer, échanger, réfléchir…

S’ouvrir à un travail interdisciplinaire :
Le cadre idéal serait celui qui associerait des professeurs de différentes disciplines : professeur de lettres, de langue vivante, d’histoire et professeur documentaliste…
Ces associations s’avèrent des plus fructueuses lorsque le choix s’est porté sur un auteur de langue étrangère, enseignée dans l’établissement ou bien lorsque l’œuvre demande une connaissance historique et géographique précise.

Quant au rôle du professeur documentaliste, il est primordial. Il peut, s’il le désire, participer à toutes les étapes du projet. Il aide au choix de l’auteur et de l’œuvre, il assure la réception des dix exemplaires fournis par la Villa Gillet, il peut compléter cette série avec des exemplaires supplémentaires achetés avec les crédits du C.D.I., pour permettre un meilleur roulement du livre, en mettre d’autres en prêt (pour les autres classes), et en collaboration enfin avec le professeur de langue (si nécessaire) il peut choisir une édition en langue originale. Il intervient auprès des élèves, apporte un regard neuf sur l’œuvre, celui d’un lecteur expérimenté qui n’est pas le professeur de français. Il conseille les élèves et étudiants dans leurs recherches et leur apprentissage culturel.

S’inscrire dans une pédagogie de projet et changer de posture professionnelle : Quelle que soit la section, le professeur se doit d’adapter son enseignement au public scolaire ou étudiant, aux horaires, aux objectifs pédagogiques de la classe : une ouverture en culture générale avec le livre comme produit culturel et commercial en B.T.S. ; une œuvre contemporaine pour les élèves de Terminale L ; un roman (en lecture cursive ou intégrale) pour l’E.A.F. en Première ; un objet d’étude pour “Écrire, publier, lire ” en Seconde ou lycée professionnel, à articuler avec les nouveaux programmes du lycée (le projet a particulièrement sa place dans les enseignements d’exploration, ou dans l’accompagnement personnalisé de l’élève puisqu’il permet, comme nous le verrons par la suite, de travailler et d’acquérir un certain nombre de compétences transversales).

À l’enseignant de s’adapter à son public et de proposer des situations de travail, des cadres, choisis en fonction des programmes mais aussi des réactions des élèves, de l’avancée des travaux, de l’hétérogénéité du public… Il s’agit « de construire avec », de pousser à l’action et à la recherche en fixant des objectifs, de signaler les impasses, de vérifier le travail et son intensité, d’où l’importance de la trace écrite (journal de bord, blog)…Ce type de projet exige donc de la part de l’enseignant,une certaine souplesse. Sa posture devient celle de l’accompagnateur. De plus, n’ayant aucun recul critique sur l’œuvre contemporaine et très peu d’avance sur les élèves quant à la lecture du texte, le professeur n’est plus celui qui sait mais celui qui cherche. Il met donc à jour ses mécanismes de pensée, dévoile ses réflexes de lecteur face à une œuvre littéraire, montrant ainsi aux élèves que le professeur n’a pas forcément toutes les réponses, mais qu’il sait se poser les problèmes, et qu’il sait «  » et « comment » chercher….

Permettre à l’élève de gagner en autonomie :
Ce type de projet permet d’apprendre aux élèves à être plus autonomes. Ils sont amenés à formuler leurs jugements et leurs problèmes, prendre des initiatives, demander des outils à l’enseignant, transférer des méthodes de travail, des savoirs pour dépasser leurs premières impressions de lecture et porter sur l’œuvre un jugement moins subjectif.

Déboucher sur une production qui a du sens :
Le projet débouche sur une production extrêmement motivante pour l’élève puisqu’elle est destinée à être publiée dans le journal LYON-PLUS et aura donc un véritable lectorat différent de l’habituel professeur-correcteur.

Avoir recours aux TICE :
Ce projet propose un cadre idéal pour apprendre aux élèves à utiliser Internet de façon pertinente.

 4. Pistes de travail :

Durant les quatre années qui viennent de s’écouler, les classes du secondaire volontaires vont de la seconde à la première année de B.T.S. Ainsi les horaires attribuées à l’enseignement du français, de la culture générale, des langues vivantes et de l’histoire-géographie ou la connaissance du monde contemporain sont variables d’une section à l’autre ; et il n’est pas possible ici d’offrir une séquence pédagogique fixe mais ouverte, avec des propositions différentes et adaptables.
L’action inscrite dans un calendrier précis — de janvier à début avril —, pour ce qui est du travail en classe, pourra suivre la progression suivante :

Accompagner la lecture : l’importance de l’oralisation.
Après distribution des exemplaires, il y aura un temps de lecture individuelle de l’ouvrage par les étudiants et élèves, selon la rapidité d’assimilation de chacun. En classe, le professeur fera le point régulièrement, donnant la parole aux lecteurs les plus en avance, faisant partager les réticences d’autres, les critiques négatives et enthousiastes, afin de démontrer la pluralité des jugements et ainsi créer une dynamique de lecture pour ainsi dire collective.

Il pourra compléter son travail "d’entrée en lecture" en proposant des lectures à haute voix, recitatio, peut-être en-dehors de l’espace classe, par exemple au C.D.I., avec le professeur documentaliste et/ou le professeur de langue, avec l’ouvrage en édition d’origine. Il pourra, à la demande des élèves ou en fonction des problèmes soulevés, lire des passages sur lesquels les élèves ont « buté » parce qu’ils ne les ont pas compris, ou parce qu’ils leur ont paru sans intérêt, ou qu’ils les ont choqués. Ces lectures pourront engendrer des discussions dont l’objectif sera de permettre aux élèves de faire part de leurs impressions sans aucune censure, pour les amener par la suite à prendre de la distance, dépasser leurs premiers jugements de lecture, et ainsi faire naître des attentes, des désirs, des horizons …

L’étude de l’œuvre :
Sans négliger le travail pédagogique inscrit dans un parcours défini et une progression intégrée au cours de français ou autre, on gardera en vue le contrat qui lie la classe à LYON-PLUS, avec le projet complet de page à publier, selon des contraintes rédactionnelles à respecter :

  • photo JPEG de la classe ;
  • présentation rapide de celle-ci (300 signes) ;
  • biographie & bibliographie de l’auteur (1000 signes) ;
  • article critique sur le roman (1500 signes ; mais le nombre de signes peut être revu à la baisse, si deux classes travaillent sur le même auteur et/ou le même roman).

En tout état de cause, le professeur de français va alors lancer sa classe sur la toile, en petits groupes de préférence, pour un travail de découverte, de recherche, de sélection puis d’assimilation des informations récoltées.

Il s’agira ici pour le professeur :

  • de créer des situations de travail qui tenteront de prendre en compte au mieux les centres d’intérêt et les motivations des élèves ;
  • de « réveiller » les connaissances et pousser les élèves à l’action et à la recherche en leur fixant des objectifs ;
  • de relancer le travail et la réflexion par des documents extérieurs à l’œuvre qui permettront de poser le même problème avec un éclairage différent : recours à des tableaux , des extraits de films, des extraits de musique…
  • de confirmer ou remettre en question des habitudes de lecteur et en créer de nouvelles pour les amener à dépasser leurs premières impressions de lecture ;
  • de s’approprier son travail en en rendant compte de façon synthétique.

Le recours aux TICE :

Exploiter les ressources en lignes :

On ne négligera pas dans un premier temps la richesse de Wikipedia, pour ce qui concerne la biographie d’un auteur vivant ; et on n’oubliera pas que pour un écrivain étranger en cliquant sur la liste des langues à gauche on trouvera un autre article, plus étendu, plus riche ; ce qui permet de relativiser l’importance nationale/internationale donnée à un écrivain connu ou reconnu ou pas en France, chez lui ou dans le monde... On pourra aussi cliquer sur d’autres langues, et les surprises seront grandes... À partir des éléments récoltés, un groupe pourra déjà proposer une première biographie complète, même longue, qu’il conviendra plus tard de réduire aux exigences rédactionnelles de LYON-PLUS. Ce premier exercice de rédaction peut être aussi évalué de manière traditionnelle ou pas par le professeur.
Wikipedia est aussi une ressource, en cas de nécessité, pour les recherches géo-historiques de base, à ne pas négliger dans le cadre d’un exercice de vulgarisation comme demandé, en pouvant compléter pour les repères géographiques avec GOOGLE EARTH.

D’autre part, dans l’article Wikipedia en français ou en langue étrangère, l’hypertexte renverra à d’autres liens : biographie officielle, articles critiques, espace personnel de l’auteur etc. Ces liens permettront de progresser dans la mise en place d’une bibliographie critique et sélective, qu’on affinera on allant sur les sites des éditeurs français ou étrangers, sur des sites universitaires... Le travail est long mais enrichissant, car il oblige à la lecture, à la sélection...

Les élèves et étudiants disposent alors d’une connaissance précise de l’auteur, de son cadre social, de sa production, de la réception de son œuvre par un public français ou étranger. Ces différents travaux effectués par des petits groupes d’élèves ou étudiants font l’objet de productions écrites ou orales, et sont partagés par la classe entière.

Il convient toutefois de montrer aux élèves la facilité avec laquelle on peut trafiquer une information sur Wikipédia et donc de souligner l’obligation d’une vérification. Les auteurs participant aux A.I.R. sont ceux qui font l’actualité littéraire, on trouve donc sur internet de nombreux articles, interviews, lectures, voire sites tenus par les auteurs eux-mêmes….

Internet pour communiquer, rendre compte et garder une trace :
Plutôt qu’un carnet de bord dans lequel serait consigné au fur et à mesure l’avancée du travail et de la réflexion de l’élève, le blog pourrait fournir un outil idéal. Evolutif, permettant l’échange, et ouvert à un large lectorat, il permet à l’élève d’affiner son jugement et sa réflexion au contact de ceux des autres, de rendre compte de son travail avec clarté et correction de façon à pouvoir être lu par tous, de garder une trace …

L’écriture de l’article :
Arrive le moment de rédaction de l’article critique à venir sur le roman. L’article doit refléter le point de vue de la classe ou d’un élève, tout en prenant en compte le fait qu’il sera lu par un large lectorat. Certes il n’y a pas un seul modèle d’article, et il convient d’inciter les élèves à être créatifs et personnels. Cependant, comme dans tout écrit d’invention, l’exercice comporte aussi sa part de contraintes. Il convient donc d’initier les élèves et étudiants à un tel exercice, et de les faire réfléchir à ses enjeux :

Qu’attend-on d’un critique littéraire, en tant que lecteur, en tant qu’auteur ?

Pour les classes de français en lycée, mais pas uniquement, le professeur pourra fournir des critiques célèbres et les réponses que les auteurs leur ont adressées, mais aussi des textes théoriques fondateurs de la littérature française, lors de la publication d’œuvres maintenant au répertoire (pas seulement dans le domaine du roman) : L’article de Bourdin sur Les Fleurs du Mal de Baudelaire, l’article de Ferragus sur Thérèse Raquin et la réponse que Zola lui a adressée dans sa deuxième préface, l’article de Rousseau sur L’Étranger et la réponse de Camus « destinée à ne pas être envoyée »…mais aussi Madame Bovary de Flaubert, La Préface de Pierre et Jean de Maupassant, les auteurs du Nouveau Roman aux Éditions de Minuit en 1957... Tout cela peut être aussi saisi sur Google, et la promenade sur la toile reprendre...

Quelques exemples :
Afin de sensibiliser les élèves et étudiants à la critique littéraire contemporaine, le professeur choisira des articles récents sur l’auteur et son roman : en effet la présence d’un romancier aux A.I.R. correspond aussi à une actualité médiatique à ne pas oublier, à une publication fraîche.

Cette sensibilisation se fera en recherchant sur la toile des entretiens accordés par l’auteur à divers journalistes français par exemple, à des articles parus dans des journaux et/ou magazines français : on citera Le Monde, Libération, L’Express, Lire etc. La liste peut être complétée en suivant les liens proposés par Google. Parfois, sur Fance-Inter ou France-Culture, si l’on suit l’actualité, des podcasts sont possibles ; il en va de même pour certaines émissions de télévision et DailyMotion ou YouTube peuvent les offrir...

La rédaction de l’article par les élèves et étudiants peut commencer : le professeur pose les critères de son évaluation si nécessaire (travail individuel/collectif, corrigé et mise en commun, puzzle des éléments les plus pertinents). On peut aussi lancer nos jeunes critiques sur des approches partielles de l’œuvre, par exemple le contexte socio-politique du roman, les tensions entre personnages, la visée argumentative de l’auteur...

Une fois l’article écrit et fini — pour l’instant —, avec l’accord complet de la classe, on peut le laisser reposer, car d’autres liens existent qui vont pouvoir le recadrer, l’affiner :

  • Certains auteurs acceptent de donner leur mail personnel pour correspondre avec la classe, en français ou en langue étrangère ; seul le professeur a accès à celui-ci ; il invite les élèves et étudiants à élaborer des questions, des réflexions ; puis il communique les réponses de l’auteur à la classe ;
  • Certaines années, chaque auteur fournit sur le site de la Villa Gillet un mot qui lui semble le définir, qui le touche, le/lui parle ; ce mot permet une approche vive et interrogative de l’œuvre ;
  • Un blog est mis en place par la Villa Gillet qui permet aux classes de dialoguer entre elles, d’échanger, de se questionner, de s’apporter des réponses souvent.

Début avril, l’article est fini, ainsi que la biographie et bibliographie de l’auteur ; reste à présenter la classe en quelques signes (exercice difficile !) et à faire la photo : au cours des années, il y a eu une belle évolution de "la photo de classe" ; on est passé du schéma traditionnel à des présentations plus originales et “artistiques”, en relation ou pas avec l’œuvre.

Le texte aura été saisi sur WORD, la photo au format JPEG, retravaillée pour la qualité et les contrastes avec PHOTOSHOP par exemple : on aura utilisé certains talents de la classe ; le professeur en sera le premier récepteur, puis après vérification, il transmettra le tout par mail à LYON-PLUS, ainsi qu’aux élèves ou étudiants.

Tous attendront alors la parution de l’article, "se jetant sur le LYON-PLUS quotidien", déçus de ne pas encore se lire eux-mêmes, mais trouvant un autre auteur, le travail d’autres classes. Il y a alors surprise, curiosité et découverte... Sur le site du journal, on trouvera progressivement l’ensemble des critiques qui paraissent. On peut diffuser sur support papier dans l’établissement, après impression...

Nous sommes début avril, le travail du petit rédacteur est fini ; le travail de lecture et d’écriture a été alors cadré par le professeur dans sa progression ou pour la liste de l’E.A.F. en Première ; les élèves et étudiants, selon leurs motivations, poursuivent leurs lectures, découvrent d’autres romans du même auteur, d’un autre, d’un autre encore ; et attendent fin mai les A.I.R. et la rencontre avec l’écrivain, qui peut venir dans la classe, qu’ils écouteront lors de la Table ronde, ou dans une lecture publique en bibliothèque, médiathèque ou librairie etc. Le temps des échanges in vivo est venu, avec la dédicace du livre pour les moins timides, livre qu’ils conservent...

Isabelle Bory & Miguel Gonzalez


Documents
Les_metamorphoses_du_livre_a_l_ere_numerique.pdf 224 ko / PDF