Objectifs pédagogiques et compétences visées
- Découvrir des œuvres d’art diverses.
- Développer l’esprit de coopération.
- Structurer la lecture d’une œuvre d’art.
Outil numérique mobilisé
- FRAMAPAD, accessible par un navigateur internet, mais aussi installable sur le réseau Scribe.
Descriptif sommaire
Après avoir choisi une dizaine d’oeuvres d’art et créé le compte FRAMAPAD du collège, les professeurs de 3e invitent leurs élèves à s’inscrire sur notre plate-forme sécurisée. Les consignes sont indiquées dans le « pad » d’écriture collaborative et les élèves travaillent en autonomie, à la maison principalement. Ils créent ainsi des fiches d’histoire des arts.
Descriptif détaillé
Après une réunion à propos de l’épreuve d’histoire des arts, nous cherchons à encourager une pratique moins passive, les élèves ayant pris l’habitude d’attendre un cours magistral sur les œuvres au programme. Le professeur de français, ayant déjà pratiqué l’écriture collaborative avec FRAMAPAD, propose de créer un compte pour les élèves de 3e et d’ouvrir un « pad » par œuvre d’art. La création du compte et l’envoi par mail des identifiants nécessitent trente minutes par classe de 27 à 30 élèves.

Les consignes sont discutées et rédigées par les professeurs : elles correspondent aux exigences de l’épreuve orale de l’année précédente. Elles sont copiées-collées dans chaque « pad ».
Comme trop peu d’élèves se connectent à la plate-forme, nous décidons de la rendre plus interactive en ouvrant l’outil « chat » et en créant un compte par professeur afin de poser des questions aux élèves ayant déjà participé et de motiver les autres par notre présence et notre regard accrus sur les « pads ».

A l’approche de l’épreuve orale d’entraînement, les connexions augmentent et les élèves complètent les « pads ». Mais ils demeurent dans une approche de recherches documentaires et privilégient le « copier-coller » d’informations déjà présentes sur internet.

Nous organisons alors des séances en salle informatique dans le but d’encourager les élèves à utiliser la plate-forme. Le professeur peut alors guider les recherches et montrer aux élèves que la structuration de leurs écrits collaboratifs les entraînera à mieux maîtriser le déroulement de l’épreuve orale finale.
La semaine précédant l’épreuve, les connexions sont nombreuses et plusieurs élèves apportent des réponses aux questions posées par les professeurs sur les « pads » en complément des consignes déjà données. Certains proposent même des œuvres en comparaison, anticipant ainsi sans le savoir une partie de l’épreuve.

Après l’épreuve, rares sont les élèves qui se reconnectent d’eux-mêmes pour vérifier si, lors de l’épreuve orale finale, ils ont suivi les consignes et la structure travaillée.
Limites et perspectives
- L’outil FRAMAPAD a recueilli les faveurs des professeurs comme des élèves car il est accessible depuis n’importe quel navigateur internet et offre une interface simple et efficace.
- Si on peut se satisfaire de l’esprit de coopération et de l’implication des élèves, la qualité variable des échanges laisse perplexe. Doit-on corriger toutes les fautes de langue ? Doit-on interdire le « copier-coller » ?
- L’expérience se conclut sur un progrès du contenu : les propos des élèves lors de l’épreuve orale d’histoire des arts ont été plus riches et plus approfondis pour les élèves qui avaient le plus participé à la plate-forme.
- Pour aller plus loin et rechercher une amélioration réelle de la structure des propos, on peut envisager d’accompagner plus systématiquement les élèves en salle informatique et de leur demander de travailler par groupe de 3 à 5 élèves sur un « pad » précis afin d’en corriger les fautes d’orthographe et de syntaxe. Cette possibilité favoriserait aussi l’écriture synchrone, possibilité de l’outil qui n’a été que trop peu utilisée cette année.
Annexes
- Copie d’écran du « pad » montrant l’interaction élèves-professeur.

- Copie d’écran du « pad » montrant les limites de l’outil (répétition des informations).
- Copie d’écran du "pad" montrant la vision personnelle des élèves.
