Lettres & Langues et Cultures de l’Antiquité
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Des flashcodes pour rendre compte à l’oral d’un travail de création littéraire en 3°
Article mis en ligne le 3 juin 2015

par Marie-Gilberte Cadart

 Résumé :

Au cours d’une séquence en 3°, La ville et ses représentations, les élèves ont participé à un atelier d’écriture et écouté des mixs poétiques. Ils ont ensuite fabriqué leur propres enregistrements qui ont été associés à des flashcodes. Ceux-ci ont été installés aux abords du collège.

 Objectifs pédagogiques :

Produire un écrit en lien avec les différentes lectures faites en classe.
Travail de l’oral et édition d’un fichier sonore de son propre travail (choix d’un fichier d’illustration).
Utilisation des TICE et réflexions sur le droit d’auteur.
Préparation de l’épreuve d’Histoire des Arts en lien avec le collègue d’histoire

 Descriptif détaillé :

Étape 1 : Lecture détaillée de textes d’Aragon, Senghor et Calvino et décryptage d’un tableau de Chagall (Paris par la fenêtre, 1913).

Étape 2 : Atelier d’écriture autour de Fenêtres sur le monde de Raymond Bozier, à partir d’une proposition faite par François Bon sur le site de la BNF « Écrire la ville »

Étape 3 : Sortie d’une journée à Lyon avec la participation d’un atelier aux Archives municipales autour de la ville et de ses différents plans à travers les époques et l’après-midi découverte de l’architecture du nouveau quartier de la Confluence avec le professeur d’histoire de la classe.

Étape 4 : Écoute des différentes propositions des élèves sur Soundcloud (plate-forme de lecture et d’enregistrement de musiques et de sons) et édition de leur production. Utilisation de Jamendo, une belle ressource, pour les fichiers sons libres de droits.

Étape 5 : Fabrication des flashcodes et installation à l’extérieur du collège. Exemples de fichiers réalisés :

 Bilan, limites et perspectives :

Les élèves ont été déçus de ne pas pouvoir aller déposer leur flashcode au quartier de la Confluence ce qui était une idée intéressante mais pas réalisable matériellement.
Le coté interactif de l’exposition les a intéressés. Certains m’ont redemandé des tirages de leur flashcode pour en déposer à Lyon. De la publicité avait été faite sur le site du collège et ils ont été très fiers d’expliquer leur travail devant l’établissement puisqu’on en avait disposé un certain nombre près des arrêts de bus.